La vie est une éclosion permanente. 
Une multitude d’uniques apparaissent et disparaissent au sein de l’unité qui contient le vivant.

Clore ou éclore ?
Clôturer ou se laisser ouvrir à quelque chose de nouveau ?

Je fais un avec mon environnement, et celui ci est sans limites.

Pulsation d’une alternance entre les deux :

– Clore : conclure, fixer, figer, défendre, renforcer les systèmes de défense, le plus souvent sous l’effet d’une blessure, d’un traumatisme, de mémoires qui s’invitent dans des mécanismes réflexes de protection.

La plupart du temps ces mécanismes réflexes sont mémorisés dans le corps.
C’est la survie.

On assiste à la fois acteur et spectateur, impuissant à ce qui se joue, sans pouvoir y changer quoi que ce soit.

Une sorte de double peine :  subir le réflexe de survie et s’en vouloir de ne pas savoir comment faire autrement.

– Éclore : s’ouvrir à quelque chose de nouveau.
L’éclosion vient de l’intérieur.
L’oisillon a la force de briser ce qui est figé, la coquille, limite provisoire et protectrice, qui peut à terme devenir enfermante et nocive. 

Cela fait, il grandit et devient de plus en plus fort. C’est l’adaptation et la croissance.

Si la coquille est brisée de l’extérieur, cela peut être synonyme d’accident, de maladie, de soumission, de douleur, de mort, et prive l’oisillon de la mobilisation de la force nécessaire à la vie.

L’invitation que propose l’hypnose en séances est d’accompagner cette éclosion partout où le mouvement s’est figé afin que l’adaptation se fasse au mieux.

Passer ainsi de la survie à la vie.

Laisser éclore l’être unique que nous sommes dans toute sa singularité.